Eduardo Camavinga continue de faire face à une vague de critiques racistes. Le 27 septembre, Jean Messiha, candidat d'extrême droite, a une nouvelle fois ciblé le milieu de terrain du Real Madrid sur les réseaux sociaux. Ce déferlement de haine est survenu après que Camavinga a annoncé son projet de financer la construction d'une académie de football et d'une école en Angola, son pays d'origine.
Ce projet, qu'il a révélé lors d'un voyage en Angola avec sa famille, a engendré des réactions virulentes qui ne cessent d'augmenter. Camavinga, naturalisé Français en 2019, a justifié cette initiative en affirmant vouloir « rendre à son pays » ce qu'il lui a offert.
Les attaques de Messiha
Dans un tweet, Messiha a déclaré : "Son pays qui ne lui a rien apporté du tout, c'est la France qui l’a fait roi." Cette affirmation a suscité une vive réaction dans les médias, où le journaliste sportif François Rauzy a souligné que, même sans faire étalage de sa générosité, Camavinga contribue également à des œuvres dans sa région, notamment en aidant des clubs locaux. Ce dernier a qualifié la polémique de "raciste puante".
Le rappeur Booba, connu pour ses interventions musclées sur les réseaux sociaux, a également réagi. S'adressant à Messiha, il a écrit : "Il a tout compris. Et toi, tu fais quoi, Mr Potatoe ?" Cette réponse a été largement partagée et a permis de soulever un débat plus large sur la récurrence du racisme dans le sport et la façon dont les athlètes issus de l'immigration sont parfois traités, même par ceux qui devraient les soutenir.
En somme, l'affaire Camavinga met en lumière un problème de société plus vaste, où le racisme continue de s'immiscer dans le quotidien des sportifs, malgré leurs contributions significatives à la communauté. De nombreux experts s'accordent à dire qu'il est crucial de protéger ces jeunes talents et de célébrer leurs réussites plutôt que de les attaquer.







