La colère des agriculteurs français face à la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) monte en flèche. Lundi dernier, plus de 3 000 producteurs agricoles ont manifesté à travers le pays, un chiffre en forte augmentation par rapport aux jours précédents. Les mobilisations, qui ont concerné 45 actions, se sont étendues à plusieurs régions, dont l'Occitanie, où des manifestations ont eu lieu à Albi et Cahors.
Lors d'une visite à Toulouse, la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a déclaré avoir entendu les préoccupations des éleveurs. Toutefois, sa défense des mesures prises pour gérer l'épidémie n'a pas apaisé les tensions, selon France 3. Les agriculteurs jugent que les solutions actuelles sont insuffisantes pour faire face à cette crise. Les avis divergent, certains exploitants appellent à des réponses plus adaptées et rapides, tandis que d'autres dénoncent la lenteur de l'État.
Aujourd'hui, le climat reste tendu avec des actions qui se poursuivent, mettant en lumière des préoccupations plus larges sur la gestion de la santé animale et la sécurité des filières agricoles. Des experts tels que Marie-Claude Savignac, vétérinaire et membre du Conseil national de l’Ordre des vétérinaires, soulignent l'importance d'une approche cohérente et rapide pour limiter la propagation de l'épidémie.
Alors que la mobilisation agricole s'intensifie, les autorités doivent désormais trouver des solutions pour apaiser les esprits tout en garantissant la santé publique et celle des animaux. Cette situation délicate nécessite une attention immédiate et une collaboration active entre le gouvernement et les agriculteurs pour éviter une exacerbation de la crise agricole dans le pays.







