Le Nouveau Parti Anticapitaliste - Révolutionnaire (NPA-R) a récemment confirmé qu'il présentera une liste aux prochaines élections municipales de Bordeaux, prévues en mars 2026. Cette annonce, prévue pour être lancée officiellement le 17 décembre au Lucifer, marque un tournant important dans la dynamique de l'extrême gauche locale.
Cette initiative fait de le NPA-R la cinquième organisation de gauche radicale à entrer dans la course, après Révolution Permanente, Bordeaux en Luttes, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - L'Anticapitaliste et La France Insoumise. Selon Esteban Nadal, un des militants du NPA-R, la multitude de listes n'est pas perçue comme une concurrence, mais plutôt comme une manière d'amplifier la portée de leurs idées dans la ville.
Le NPA-R met en avant sa volonté de dénoncer les injustices sociales dans un contexte où « le capitalisme n'offre aucune perspective aux jeunes et aux travailleurs ». Ce groupe de militants insiste sur la nécessité de s'organiser pour renverser ce système, plaidant pour des solutions pragmatiques, telles que la réquisition des logements vacants alors que des personnes vivent dans la rue.
Le NPA-R souhaite également faire entendre sa voix concernant les grandes entreprises de défense implantées en Nouvelle-Aquitaine, affirmant que ces structures devraient avoir un rôle constructif dans la société plutôt que de participer à des conflits armés. Nadal s'interroge : « Pourquoi ne pas produire des Canadair pour faire face aux incendies, comme ceux qui ont frappé la Gironde en 2022 ? »
Ce lancement de campagne prévu au Lucifer pourrait également se dérouler au sein d'autres communes de l'agglomération bordelaise, telles que Pessac, Cenon, ou Lormont, renforçant ainsi la présence de la gauche radicale dans la région. Les municipales à Bordeaux s’annoncent donc tumultueuses, alors que des forces diverses se préparent à entrer dans l’arène politique.







