La cour criminelle de Lot-et-Garonne se prépare à juger un homme de 56 ans, accusé de viols et de menaces de mort dans un contexte de violences conjugales. Les événements se sont déroulés dans la région entre 2022 et 2023, marqués par une séparation conflictuelle.
Au cours des audiences, l’accusé, originaire de Fumel et incarcéré depuis près de deux ans, refuse les allégations d'actes sexuels forcés impliquant la mère de son enfant, qui est de vingt ans sa cadette. Les témoignages de la plaignante révèlent un tableau inquiétant d’emprise et de menaces, des éléments que la défense tente de contrer avec une version alternative des faits.
Ce dossier illustre une problématique sociale préoccupante : la lutte contre les violences faites aux femmes. Des études récentes, notamment menées par le Ministère de la Justice, indiquent une recrudescence alarmante de ces cas en France. Selon Saxo Bank, une enquête de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) révèle que les violences au sein du couple affectent près d'une femme sur dix.
Les magistrats examineront les éléments de preuve, et la défense, représentée par Me Victor Casellas, espère contredire les accusations à l'aide d'un casier judiciaire vierge de l'accusé. Néanmoins, l'enjeu reste haut, et l'homme risque jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle.
Ce procès pourrait également mettre en lumière la nécessité d'une réforme plus poussée des lois concernant les violences conjugales en France, un sujet qui suscite de plus en plus de débats au sein de la sphère publique. Les experts estiment qu'il est primordial de renforcer les dispositifs de protection pour les victimes afin d’éviter des drames similaires à l’avenir.







