La semaine en Lot-et-Garonne a été marquée par des événements contrastés, alliant colère paysanne et féerie de Noël. Les agriculteurs, notamment ceux des organisations Confederation Paysanne et Confédération Générale du Travail Agricole (CGT), ont manifesté à Agen contre la gestion controversée de l'épidémie de Dermatose nodulaire contagieuse et l'abattage systématique de leur bétail.
Dans la nuit du 12 décembre, des actions ciblées ont perturbé diverses institutions, témoignant de l'indignation face à la politique de santé animale jugée inadaptée. Comme le souligne un agriculteur anonyme de la région, "Nous nous battons pour notre survie, nos animaux sont notre patrimoine, nous ne pouvons les abandonner facilement." Le maire d'Agen, Jean Dionis du Séjour, a exprimé son mécontentement face aux dégradations causées par les tracteurs des manifestants, notamment sur un parc récemment inauguré.
En parallèle de cette agitation, un village de Noël enchante les visiteurs à Beaupuy, près de Marmande. Ce jardin lumineux, composé de quelque centaine de créations en bois et de sapins majestueux, attire des familles de toute la région et même au-delà. Les illuminations et les attractions proposées sont un appel festif à la magie de Noël, apportant un contrepoint bienvenu aux tensions locales.
Les sangliers, quant à eux, ne sont jamais loin de l'actualité. Leur prolifération devient problématique pour les habitants de Villeneuve-sur-Lot, où certains se plaignent de visites nocturnes sur leurs terrasses. Les autorités se penchent sur la question, avec des débats animés sur les méthodes de régulation, parfois controversées, comme le piègeage, alors que certains chasseurs s'opposent à cette pratique, soulignant la nécessité d'une approche équilibrée.
Alors que le mois de décembre se poursuit, les enjeux continuent de se superposer, entre mobilisation des agriculteurs, célébrations de Noël et gestion des faunes, rendant la situation en Lot-et-Garonne à la fois complexe et captivante.







