Le protoxyde d'azote, souvent qualifié de "gaz hilarant", n'est pas seulement un divertissement sans risques, il s'est métamorphosé en une substance qui séduit de plus en plus de jeunes en France. Axel Bahier, dans un récent témoignage sur M6, raconte comment son expérience initiale de plaisir a glissé vers une dépendance alarmante.
Ce prétendu "jeu" a entraîné des résultats tragiques : en moins d'une décennie, l'usage récréatif de cette substance a causé des accidents tragiques, dont le plus récent a coûté la vie à trois adolescentes dans le Gard. Des incidents similaires se multiplient, comme celui d'une jeune fille retrouvée morte à Roubaix, entourée de bonbonnes de protoxyde d'azote, rapporté par La Voix du Nord.
Axel, qui a commencé à consommer le produit à 17 ans, explique que tout a commencé lors d'une soirée entre amis, où le protoxyde d’azote était présenté comme une simple distraction ludique. « Au départ, je ne voyais pas ça comme une drogue, mais comme une alternative à l’alcool », confie-t-il. Les premières inhalations lui semblaient innocentes, lui offrant changement de voix et euphorie, mais ce qui semblait être un moment de rire s'est rapidement transformé en une consommation quotidienne alarmante.
« Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais impossible de respirer », témoigne Axel Bahier.
Tout en ignorant les dangers potentiels, Axel a révélé qu'il n'avait pas pris conscience des effets néfastes qui s'intensifiaient, souvent accompagnés d'une sensation vertigineuse. L'addiction au protoxyde d'azote est désormais reconnue par des experts en toxicologie, qui mettent en garde contre ses effets dévastateurs. Le docteur Jean-François Legrand, spécialiste en toxicomanie, explique : "Cette substance peut causer des dommages neurologiques permanents et des troubles respiratoires sévères, surtout chez les jeunes."
Face à cette réalité, il est urgent de sensibiliser les jeunes et leurs familles aux dangers du protoxyde d'azote. Soulignant l'importance de la prévention, une campagne nationale pourrait être mise en place pour éduquer le public sur les dangers de cette drogue en apparence bénigne, un point soutenu par de nombreux professionnels de la santé.







