Depuis la détection de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) fin juin 2025, la filière bovine en France traverse une crise sans précédent. En effet, jusqu'à 3 000 bovins ont dû être abattus à cause de cette maladie virale, affectant gravement l'activité des éleveurs. En réponse à cette situation alarmante, le gouvernement a mis en place un dispositif d'indemnisation pour soutenir les agriculteurs touchés.
Le ministère de l’Agriculture a, par ailleurs, élargi les zones de lutte contre la propagation de la DNC en instaurant une campagne de vaccination obligatoire dans des départements clés tels que l'Aude, la Haute-Garonne, le Gers et les Pyrénées-Atlantiques. Ce dispositif inclut également des restrictions sur les déplacements d'animaux afin de limiter la dissémination du virus.
Dans un communiqué, le ministère a affirmé qu'il procéderait à une évaluation indépendante de la valeur des bovins abattus, prenant en compte des critères tels que l'âge et le potentiel de production. Parallèlement, un acompte sera versé rapidement aux éleveurs pour les aider à gérer leurs trésoreries, sans attendre l'issue des évaluations. Des experts du secteur estiment que cette mesure est cruciale pour le soutien immédiat des fermes impactées.
Les éleveurs trouveront également un soutien financier pour compenser la période d'improductivité, calculée selon le temps d’interdiction de circulation des animaux et le temps nécessaire au repeuplement. Déjà, près de six millions d'euros ont été versés aux agriculteurs, témoignant de l'urgence de la situation. Plusieurs médias comme CNews ont souligné l'impact économique dévastateur de cette maladie, invitant les acteurs de la filière à rester solidaires.
Objectif de l'État : limiter la propagation du virus
En plus des mesures d'indemnisation, le gouvernement a instauré de nouvelles réglementations, comme l'interdiction des rassemblements festifs de bovins et l'obligation de déclarer tout mouvement d'animaux sous 24 heures. Cette transparence est cruciale pour suivre la propagation de la maladie et protéger les cheptels restants. La lutte contre la DNC reste une priorité pour l'État, qui s'engage à ne laisser aucun éleveur dans l'isolement.







