Bruno Retailleau dénonce un hold-up fiscal dans le budget de la Sécurité sociale

Bruno Retailleau exhorté ses députés à s'opposer au budget qualifié de hold-up fiscal.
Bruno Retailleau dénonce un hold-up fiscal dans le budget de la Sécurité sociale

Le président des Républicains, Bruno Retailleau, a vivement critiqué le projet de budget de la Sécurité sociale, le qualifiant de « hold-up fiscal, social et démocratique ». Lors d'une intervention sur BFMTV, il a invoqué l'augmentation de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) et l'absence de réforme des retraites comme preuves de cette logique. Il a ainsi appelé ses collègues députés à ne pas soutenir ce texte lors du vote prévu mardi à l'Assemblée nationale.

Retailleau a déclaré : « Ce texte n’est pas votable. Nos députés auront le choix entre s’abstenir ou voter contre. » Avec le vote sur la partie dépenses du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 imminent, l’issue reste incertaine, notamment à cause des tensions au sein de la coalition gouvernementale actuelle, jugée fragile.

Il a également mis en exergue une alliance qu'il perçoit comme contre-nature entre le gouvernement et les socialistes, notamment en raison de la suspension de la réforme des retraites et du renoncement à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution. Ces décisions, selon lui, traduisent une dérive à gauche dans la politique du gouvernement de Sébastien Lecornu, qui a récemment été nommé Premier ministre.

Citant des sources d’informations variées, comme Le Figaro, de nombreux analystes politiques s’inquiètent des conséquences de ce budget sur la stabilité financière de la France, suggérant que l'accroissement des déficits pourrait compromettre l'avenir économique du pays. Le gouvernement, quant à lui, fait face à des critiques croissantes de l'opposition qui y voit une opportunité de renforcer son discours. Retailleau a d’ailleurs exprimé ses réserves sur les « manœuvres de couloir » qui pourraient influencer l'issue du vote.

Au sujet de son départ du gouvernement début octobre, l'ex-ministre de l'Intérieur a déclaré avoir pris cette décision face à ce qu'il considère comme un glissement vers la gauche, ajoutant que le président Emmanuel Macron devrait envisager de prendre du recul après avoir perdu le soutien populaire lors des récentes élections.

Pour résumer, cette situation complexe illustre les luttes de pouvoir en cours au sein de la sphère politique française et soulève des questions essentielles concernant le avenir de la Sécurité sociale et la gestion des finances publiques.

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