Dans une déclaration audacieuse pour Le Parisien, un proche d'Emmanuel Macron a fait une analogie peu conventionnelle : "C’est comme le loup de la pub Intermarché. Personne ne l’aime, mais à la fin, tout le monde se dira qu’en fait il était très sympa." Cette métaphore, qui interpelle tant par sa légèreté que par son essence critique, intervient alors que la popularité du président flirte avec des niveaux alarmants.
Alors que Macron se prépare à prendre la parole pour la traditionnelle adresse aux Français le 31 décembre, il choisit de se retirer à Brégançon pour un moment de calme. Une période bien méritée vu les défis qu'il a affrontés tout au long de son mandat. Le quotidien français a donc décidé d’interroger ses proches sur la dernière année de présidence qui s’annonce cruciale.
Ce même interlocuteur a souligné l'importance de rendre cette année non seulement utile, mais également significative, ajoutant : "Il faut que sa dernière année soit utile et non pas funèbre." En effet, à l'approche de 2027, Macron doit redoubler d’efforts pour redorer son image, souvent perçue négativement par le public. L’enjeu est de taille ; certains vont-ils finir par reconnaître les réalisations de ses deux mandats ?
Les attentes sont élevées, et certains alliés expriment une certaine amertume. Un autre proche a été cité, se lamentant : "Que des ingrats". En parallèle, l’analyste politique Thomas Bonnet a commenté la situation sur CNews, affirmant qu’Emmanuel Macron n’a jamais réellement porté de regard critique sur lui-même, et concluant que le président pourrait bien ne pas être invité à la « table des Français » qui cherchent à avancer au-delà de ses initiatives. Même certains anciens Premiers ministres semblent prendre leurs distances, renforçant ainsi cette perception d’un fossé grandissant.
Cette analogie avec le loup d'Intermarché, bien que légère, pose néanmoins une question complexe : Emmanuel Macron parviendra-t-il à transformer cette vision du public à son égard avant de quitter le palais présidentiel ? L’avenir politique du président pourrait, en effet, dépendre de sa capacité à naviguer dans ces eaux troubles et à regagner la confiance de ses concitoyens.







