À compter de ce 29 décembre, la France fait un tournant décisif en matière de sécurité routière. Les excès de vitesse dépassant 50 km/h au-delà de la limite autorisée se transforment en délits, remplaçant ainsi les anciennes contraventions. Cette nouvelle législation vise à renforcer les sanctions contre les comportements jugés dangereux sur les routes.
Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, a affirmé lors de son intervention sur RTL que cette mesure a pour but d'instaurer un "effet dissuasif". Les contrevenants risquent désormais jusqu'à trois mois de prison et une amende pouvant atteindre 3 750 euros, avec une inscription au casier judiciaire, conformément à la loi du 9 juillet 2025 contre l'homicide routier.
“Le permis de conduire représente le premier examen de France. Il doit être associé à la liberté et à la sécurité, et non pas à des vies brisées”, a expliqué Marie-Pierre Vedrenne. En effet, les statistiques révèlent une augmentation de la mortalité routière de 2 % entre janvier et novembre 2025, et la vitesse excessive est identifiée comme un facteur contribuant à cette tragédie.
Les automobilistes pris en flagrant délit d'excès de vitesse verront leur véhicule confisqué et leur permis suspendu pour une durée pouvant aller jusqu'à trois ans. De plus, ils pourraient se voir interdire de conduire certains types de véhicules durant cinq ans ou plus. Les anciens délits, jugés moins sévères, laissent désormais place à une réponse pénale plus robuste.
Selon de nombreux experts en sécurité routière, comme ceux cités par LCI, cette mesure pourrait s'avérer efficace pour réduire le nombre d'accidents liés à la vitesse. De même, des associations de protection des usagers de la route expriment leur soutien à cette initiative, soulignant qu'il est temps d'agir pour protéger la vie sur les routes françaises.







