Dans la nuit de samedi à dimanche, des agriculteurs de la Coordination rurale des Hautes-Pyrénées ont créé la surprise en déversant des tonnes de neige devant l’hôtel du Département à Tarbes. Cette opération, qui a nécessité le transport de sept remorques de neige récupérées à La Mongie, visait à stipuler l'urgence de créer des retenues d’eau face à la crise hydrique qui menace la région.
À leur arrivée, les agents d’astreinte du Département ont été stupéfaits de découvrir un déversement monumental de neige bloquant l'accès aux portes de l'établissement. Sylvain Arberet, président de la Coordination rurale, a déclaré à La Dépêche que l'action avait pour but de sensibiliser les élus, soulignant que la fonte de la neige devait être exploitée pour la création de réservoirs d'eau. "Tout le monde est favorable aux retenues d'eau, mais les actions concrètes manquent depuis trop longtemps", a-t-il insisté.
Michel Pélieu, président du Conseil départemental, n’a pas tardé à qualifier ce geste de "stupide" et "inacceptable", arguant qu’il ne devrait pas passer inaperçu. Selon lui, cette manière de protester dénote une méprise quant à la cible des préoccupations des agriculteurs. "Ils se trompent complètement de cible. Ce n’est pas l’hôtel de ce département qui est en cause, mais un véritable besoin commun de gestion de l'eau", a-t-il ajouté.
Cela fait plus de 40 ans que la création de retenues d'eau est au débat, mais les avancées sont minimes. Le manque d'infrastructures pour retenir l'eau fait craindre pour l'avenir, surtout après deux années consécutives de sécheresse, qui mettent à mal l'agriculture locale. Les apports en eau, selon les experts, sont cruciaux non seulement pour l'agriculture, mais également pour la sauvegarde de l'environnement, rapportent les analyses de France Info.
Ce type d'action de la part des agriculteurs fait écho à d'autres mouvements à travers le pays, qui tentent de mettre en avant l'importance de la gestion des ressources naturelles. Comme l'indique le sociologue de l'environnement, Claude Lévi, "Cela illustre une prise de conscience croissante des agriculteurs face aux enjeux environnementaux. Ils doivent être entendus dans leurs préoccupations et leurs solutions doivent être considérées sérieusement".
Les agriculteurs espèrent que cette mobilisation audacieuse incitera les élus à engager des discussions sérieuses sur les retenues d’eau, car l’eau, enjeu vital, ne peut plus être un sujet de relégation.
À leur arrivée, les agents d’astreinte du Département ont été stupéfaits de découvrir un déversement monumental de neige bloquant l'accès aux portes de l'établissement. Sylvain Arberet, président de la Coordination rurale, a déclaré à La Dépêche que l'action avait pour but de sensibiliser les élus, soulignant que la fonte de la neige devait être exploitée pour la création de réservoirs d'eau. "Tout le monde est favorable aux retenues d'eau, mais les actions concrètes manquent depuis trop longtemps", a-t-il insisté.
Michel Pélieu, président du Conseil départemental, n’a pas tardé à qualifier ce geste de "stupide" et "inacceptable", arguant qu’il ne devrait pas passer inaperçu. Selon lui, cette manière de protester dénote une méprise quant à la cible des préoccupations des agriculteurs. "Ils se trompent complètement de cible. Ce n’est pas l’hôtel de ce département qui est en cause, mais un véritable besoin commun de gestion de l'eau", a-t-il ajouté.
Cela fait plus de 40 ans que la création de retenues d'eau est au débat, mais les avancées sont minimes. Le manque d'infrastructures pour retenir l'eau fait craindre pour l'avenir, surtout après deux années consécutives de sécheresse, qui mettent à mal l'agriculture locale. Les apports en eau, selon les experts, sont cruciaux non seulement pour l'agriculture, mais également pour la sauvegarde de l'environnement, rapportent les analyses de France Info.
Ce type d'action de la part des agriculteurs fait écho à d'autres mouvements à travers le pays, qui tentent de mettre en avant l'importance de la gestion des ressources naturelles. Comme l'indique le sociologue de l'environnement, Claude Lévi, "Cela illustre une prise de conscience croissante des agriculteurs face aux enjeux environnementaux. Ils doivent être entendus dans leurs préoccupations et leurs solutions doivent être considérées sérieusement".
Les agriculteurs espèrent que cette mobilisation audacieuse incitera les élus à engager des discussions sérieuses sur les retenues d’eau, car l’eau, enjeu vital, ne peut plus être un sujet de relégation.







