Les négociations sur le budget de l'État continuent d'agiter le paysage politique français. En effet, le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a récemment exhorté son cabinet à "se plier en six pour faciliter les convergences" entre les députés et les sénateurs, car leurs positions demeurent « très éloignées », selon la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon.
Lors du dernier Conseil des ministres, la possibilité d'une "loi spéciale" pour permettre à l'État de fonctionner sans budget approuvé après le 31 décembre n'a pas été abordée. Le gouvernement reste déterminé à encourager un dialogue constructif lors de la commission mixte paritaire (CMP) prévue dès ce vendredi. La porte-parole a souligné qu’il reste "peu de temps", mais qu’ils feront tout pour soutenir ce processus.
Maud Bregeon a insisté sur le fait que le Sénat ne pouvait ignorer l'existence de l'Assemblée nationale, une déclaration destinée à la majorité sénatoriale qui ne montre pas de grande inclinaison à faire des concessions. Alors que les débats sur la fiscalité se poursuivent, elle a également lancé un message à destination des partis, affirmant que "la fiscalité ne peut pas être la première des réponses à une réduction du déficit".
La question du déficit, porté à 5,3 % du PIB par le Sénat, a suscité des inquiétudes. Un tel chiffre est jugé "inacceptable" par le gouvernement, qui vise un déficit "inférieur à 5 %". Des experts économiques, cités par Le Monde, soulignent que la situation nécessite des mesures plus rigoureuses pour garantir une santé financière durable.
Il ne reste que 48 heures pour favoriser un dialogue sincère et sérieux avant le début des discussions en CMP, ce qui représente un défi crucial pour les acteurs politiques impliqués.







