Israël a clairement exprimé son refus de la proposition du Hamas visant à simplement « gel » ou « stocker » ses armes. Lors d'une conférence de presse, une porte-parole du Premier ministre Benyamin Nétanyahou a déclaré : « Il n’y a aucun avenir pour le Hamas dans la bande de Gaza, ils devront être désarmés. » Cette déclaration fait suite aux discussions sur le cessez-le-feu en cours, alors que la population de Gaza fait face à des conditions de vie de plus en plus précaires.
Shosh Bedrosian, la porte-parole, a renforcé le message en insistant : « Les factions terroristes n’auront aucun rôle dans la gouvernance de Gaza, ni directement, ni indirectement. » Cette position s’inscrit dans un contexte complexe où le Hamas a proposé de geler son armement en échange de garanties contre de futures escalades militaires. Khaled Mechaal, l’ancien dirigeant du Hamas, a affirmé que « l’idée d’un désarmement total est inacceptable pour notre résistance. » Il a ajouté que le gel des armes est une mesure discutée avec des médiateurs internationaux, y compris une approche des États-Unis.
Les conséquences humanitaires de ce conflit sont alarmantes. À Gaza, de nombreux habitants, comme Souad Mouslim, expriment leur désespoir face à la dégradation de leurs conditions de vie, demandant des abris adéquats et des fournitures essentielles. La situation est telle qu'« une aide immédiate est cruciale », selon des organisations humanitaires.
Suite à une pression internationale, une trêve a été instaurée le 10 octobre après plus de deux ans de conflit, mais l'avenir reste incertain. La prochaine phase des discussions portera sur le désarmement du Hamas, le retrait des forces israéliennes, et l'éventuel déploiement d'une force internationale, selon les sources du Le Monde.
Malgré les appels à la paix, la tension demeure palpable sur le terrain. La réaction israélienne à la proposition du Hamas laisse entrevoir des défis futurs pour tout processus de résolution pacifique. Les experts suggèrent qu'un dialogue constructif sera crucial pour éviter une nouvelle spirale de violence, et l’éventuelle rencontre entre Nétanyahou et Donald Trump le 29 décembre pourrait jouer un rôle déterminant dans les mois à venir.







