Lors d'une intervention sur le plateau du Grand Jury RTL-Public Sénat-Le Figaro-M6 le dimanche 7 décembre, le député du Rassemblement national, Jean-Philippe Tanguy, a durci le ton contre la politique d'Emmanuel Macron concernant la guerre en Ukraine. Il l'a qualifié de "fauteur de guerre", accusant le président d'adopter une attitude belliciste et de ne pas encourager des initiatives de paix.
Tanguy a souligné que Macron, au lieu de chercher des solutions de conciliation, privilégie une approche offensive, se cachant derrière des opinions jugées consensuelles chez les Français. "Son discours est toujours orienté vers la continuité du conflit. Il soutient indéfectiblement Kiev tout en ne préconisant jamais un apaisement“, a déclaré le député, plaidant pour une approche qui prendrait en compte les aspirations à la paix.
Ses critiques s'inscrivent dans un contexte plus large où des experts géopolitiques, comme le professeur Jean-Pierre Raffarin, avancent que le leadership françai sur la scène européenne doit intégrer des démarches visant à établir un dialogue avec la Russie, en vue d'une résolution pacifique. "La sécurité du continent européen devrait passer par la diplomatie, pas par l'escalade des tensions", explique Raffarin, ce qui semble en désaccord avec la stratégie actuelle de Macron.
Les déclarations de Tanguy rappellent également les débats internes à l’intérieur de l’Union européenne sur la gestion du dossier ukrainien et la nécessité d’une réponse unifiée face à l’agression russe. Beaucoup se demandent si la position intransigeante de Macron sur ce sujet n’entraîne pas des conséquences à long terme pour la politique extérieure française.
Dans ce climat, le questionnement persiste : l'Europe pourra-t-elle trouver une route vers la paix, ou continuera-t-elle sur la voie du conflit, sous l’impulsion d’une politique qui semble, selon Tanguy, faire le choix de la guerre plutôt que celle de la diplomatie ?







