Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exprimé son optimisme dimanche concernant une progression rapide vers la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu en vigueur à Gaza, soutenu par Washington. Lors d'une conférence avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Jérusalem, il a affirmé : "Nous espérons passer très bientôt à la prochaine étape, qui sera complexe par sa nature, mais indispensable pour mettre fin à l'influence du Hamas."
Netanyahu a souligné que, selon les termes de la première phase de l'accord, le Hamas doit encore restituer à Israël le corps de son dernier otage, Ran Gvili. La seconde phase, fondée sur le plan de paix de Donald Trump, implique des actions cruciales telles que le désarmement du Hamas et la démilitarisation de Gaza. Cette étape pourrait également inclure le déploiement de troupes internationales dans la région, ainsi que le retrait des forces israéliennes.
Le chancelier Merz a annoncé que l'Allemagne était prête à contribuer à la reconstruction de Gaza et à soutenir les efforts de paix. "Il est impératif que le Hamas ne joue plus aucun rôle à Gaza," a-t-il déclaré.
Cependant, une déclaration du leader du Hamas à Gaza, Khalil al-Hayya, complique la situation. Il a manifesté son ouverture à une remise des armes à une autorité palestinienne, mais uniquement si l'occupation israélienne prend fin. Il a également fermement refusé l'idée d'une force internationale chargée de désarmer le groupe militant.
Les tensions demeurent palpables. Le chancelier allemand a ajouté : "Israël a le droit de se défendre, et cela doit être reconnu sans équivoque." Merz a visité des ex-otages israélo-allemands récemment libérés, renforçant ainsi les liens entre Israël et l'Allemagne.
Les répercussions du conflit sont dramatiques : près de 1 221 Israéliens, principalement des civils, ont perdu la vie lors des attaques du 7 octobre, tandis que le nombre de victimes à Gaza est estimé à environ 70 360, en grande majorité des civils, selon des sources officielles. Cette violence continue de soulever des questions éthiques et politiques à l'échelle internationale, alors que les nations cherchent des solutions durables.
Les prochaines étapes des négociations seront cruciales pour la paix dans la région, et de nombreux experts soulignent que les efforts de société civile et la participation de la communauté internationale seront essentiels pour réussir un processus de paix véritable.







