Ce mardi 23 décembre, le Premier ministre Sébastien Lecornu s'exprimera depuis Matignon, avec un discours prévu entre 18h45 et 19h30, centré sur le budget de 2026. Dans un contexte de tension budgétaire, il entend apaiser les craintes des Français en adoptant une tonalité résolument optimiste. "Nous pouvons y arriver", annonce-t-il à travers les échos de son entourage.
Le discours intervient alors qu'Emmanuel Macron a fixé une échéance claire pour l'adoption du budget, en insistant sur la nécessité d’avancer rapidement dans les négociations avec les différentes parties prenantes. Selon Maud Brégeon, porte-parole du gouvernement, le chef de l'État souhaite un consensus au plus vite, pour éviter des complications supplémentaires en début d'année.
De plus, une loi spéciale pour assurer le financement temporaire de l'État en cas d'absence de budget a été adoptée en Conseil des ministres, et devrait être validée par le Parlement ce jour-là. Ce contexte crée une pression significative sur Lecornu, qui se retrouve confronté à une équation budgétaire complexe, rendant le recours potentiel à l'article 49.3 plus probable. Même s'il avait initialement promis de s'en abstenir, les récents développements laissent entendre que cette option est à nouveau sur la table.
À l’approche des fêtes, son allocution vise également à démontrer les progrès réalisés par le gouvernement et à expliciter les actions à venir dès janvier 2024. En effet, des experts estiment que les réformes budgétaires de l'exécutif seront essentielles pour garantir une certaine stabilité économique. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, souligne l'importance d'un cadre budgétaire solide pour favoriser la confiance parmi les investisseurs.
Ainsi, la soirée promet d’être riche en annonces stratégiques, mêlant optimisme et pragmatisme, avec pour toile de fond la nécessité de répondre efficacement à la crise budgétaire actuelle. Cette allocution pourrait donc jouer un rôle clé dans l’établissement d’un dialogue constructif entre le gouvernement et les citoyens, et marquer une nouvelle étape dans la gestion des finances publiques françaises.







