Les autorités nigérianes ont annoncé la libération de 130 élèves enlevés le 21 novembre dernier par des hommes armés dans une école catholique de l'État du Niger. Cette annonce, faite le 21 décembre, a été confirmée par un porte-parole de la présidence, suscitant une vague de soulagement dans le pays. Une centaine d'élèves avaient déjà été levés au début de décembre, et cette dernière libération signifie que tous les otages ont désormais été retrouvés sains et saufs.
Le pensionnat Saint Mary, situé à Papiri, avait été le théâtre d'un des kidnappings de masse les plus marquants au Nigeria, où plus de 300 élèves et 12 enseignants ont été enlevés. Les enlèvements par des gangs criminels, souvent en quête de rançons, sont devenus une réalité tragique au Nigeria. Selon des rapports de France 24, une cinquantaine d'élèves avaient réussi à échapper à leurs ravisseurs peu de temps après l'attaque.
Ce phénomène inquiétant de kidnappings de masse ne cesse de se répandre, comme en témoignent d'autres attaques, notamment celle du 17 novembre où 25 jeunes filles avaient été enlevées dans un lycée voisin. La situation est devenue alarmante, avec plus de 400 individus kidnappés dans une vague d'enlèvements en seulement deux semaines, menaçant la stabilité et la sécurité au Nigeria.
Cependant, les autorités s'efforcent de mettre fin à cette spirale de violence. Des experts en sécurité alertent sur la nécessité d'établir des stratégies robustes pour contrer ces groupes armés. Alors qu'une nouvelle année approche, les familles espèrent que de tels incidents ne deviendront plus une norme, mais que le pays pourra retrouver un semblant de paix.
L'un des enlèvements les plus notables reste celui de 2014, où près de 300 jeunes filles avaient été capturées par le groupe djihadiste Boko Haram dans la localité de Chibok. Une décennie plus tard, près de 90 d'entre elles manquent toujours à l'appel. La communauté internationale garde un œil attentif sur cette question, un rappel constant de la gravité de la situation au Nigeria.
