Dans une démarche empreinte d'émotion, Sylvie Godard, la mère du journaliste français Christophe Gleizes, a adressé une lettre poignante au président algérien Abdelmadjid Tebboune. Son fils, condamné à sept ans de réclusion par le régime algérien, est au cœur d'une situation qui soulève des inquiétudes tant en France qu'à l'étranger.
Arresté en mai 2024 alors qu'il couvrait un reportage sur le football kabyle, Gleizes fait face à des accusations de contact avec des membres du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), considéré comme terroriste par le gouvernement algérien. La lettre de sa mère, datée du 10 décembre, exprime un douloureux choc après la confirmation de sa peine. « Je vous demande respectueusement de bien vouloir envisager de gracier Christophe, afin qu’il puisse retrouver sa liberté et sa famille », y écrit-elle.
Cette condamnation a provoqué une forte émotion en France. Sylvie Godard détaille dans sa missive que « cette sentence nous est incompréhensible au regard des faits et du parcours de mon fils ». Emmanuel Macron a lui-même qualifié cette décision de « excessive et injuste », affirmant son engagement à chercher une issue favorable.
Les voix des journalistes, des acteurs de la société civile et des familles de détenus politiques s'élèvent également pour soutenir Gleizes. Les médias français, dont Le Monde, soulignent que de nombreuses personnalités s'inquiètent de la liberté de la presse en Algérie. L'impact international de cette affaire met en lumière les tensions persistantes entre les droits de l'homme et les autorités algériennes.
Alors que des appels à la clémence se multiplient, la situation de Christophe Gleizes reste préoccupante. La communauté internationale suit de près cette affaire, espérant un dénouement favorable qui permettrait au journaliste de retrouver la liberté et de retrouver sa famille.







