Dans un contexte de tensions croissantes, les Européens renforcent leurs revendications auprès des États-Unis, insistant sur la nécessité de garanties de sécurité pour l'Ukraine. Ce rappel vient à la suite des déclarations d’un conseiller du président Zelensky sur une possible ouverture à des concessions territoriales.
Au cœur de ces discussions, la présidence française a précisé : « Il est essentiel d'avoir une visibilité claire sur les garanties que peuvent offrir les États-Unis et les Européens à l'Ukraine avant toute éventuelle négociation sur des questions territoriales. » Cette déclaration souligne les préoccupations persistantes face aux ambitions russes.
Un conseiller du président Emmanuel Macron a expliqué que les attentes européennes envers le gouvernement américain pourraient être comparées au fameux article cinq de l'OTAN, signifiant que toute agression future contre l'Ukraine pourrait susciter une réaction collective. En effet, une coalition internationale de plus de trente pays se prépare à soutenir l'Ukraine, renforçant ainsi son armée.
« Les Ukrainiens n'envisagent pas de concessions territoriales pour le moment », a affirmé ce conseiller, réfutant les rumeurs d'une démilitarisation des territoires ukrainiens. Néanmoins, Mikhaïlo Podoliak, un conseiller de Zelensky, a laissé entrevoir la possibilité d'une zone démilitarisée le long de la ligne de front.
La rencontre récente entre Macron, le chancelier allemand et le Premier ministre britannique a été qualifiée de « difficile », révélant les divergences sur les prochaines étapes à suivre. « Les États-Unis doivent aligner leurs propositions avec celles des Européens et des Ukrainiensavant de dialoguer avec la Russie », a insisté la présidence française.
La nécessité d'un socle commun entre les Ukrainiens, les Américains et les Européens est plus que jamais d'actualité pour construire une offre de paix solide, durable et respectueuse du droit international, comme l’a souligné un conseiller à l'Élysée. Alors que les discussions se poursuivent, Emmanuel Macron reste indécis quant à sa participation à la réunion des dirigeants européens prévue à Berlin.







