Le procès renvoyé pour évaluer l'état de santé de la victime
Trois jeunes frères sont actuellement en détention à la maison d'arrêt d'Angers, accusés d'avoir sévèrement agressé un détenu lors d'une promenade le 12 novembre dernier. Le tribunal correctionnel a annoncé que leur procès, initialement prévu, a été reporté au 30 janvier 2026 afin de suivre l'évolution de la santé de la victime, qui a subi des blessures graves et pourrait faire face à des séquelles à long terme.
Un acte d'une violence inouïe
Les événements ont été enregistrés par les caméras de vidéosurveillance, révélant une agression brutale où la victime a été frappée alors qu'elle était à terre. Selon des sources, l'homme a reçu cinquante jours d'incapacité temporaire de travail (ITT) en raison de la gravité des blessures. L'avocat de la défense a souligné que ce type de violence pourrait avoir des répercussions durables sur la vie de la victime, une réalité que dénoncent de nombreux défenseurs des droits des détenus en France.
Des regrets exprimés
L'un des accusés, âgé de 26 ans, s'est déclaré conscient de ses actes, affirmant : "Je me suis senti agressé, j'ai commis une très grosse erreur". Loin de minimiser les circonstances entourant l'incident, les trois frères ont exprimé des regrets quant à leurs actions et l'impact de celles-ci sur les autres. Des experts en criminologie soulignent que l'impulsivité et l'environnement carcéral peuvent exacerber des tensions entre détenus, conduisant à des actes violents.
Conséquences supplémentaires
En parallèle, la direction de la maison d'arrêt d'Angers a imposé une sanction disciplinaire de 30 jours de quartier disciplinaire aux trois jeunes hommes. Des responsables de prison alertent également sur le climat de violence croissant au sein de certains établissements pénitentiaires, augmentant ainsi les préoccupations relatives à la sécurité des détenus et du personnel pénitentiaire.
Pour plus d'informations sur les violences en milieu carcéral, consultez les articles de Ouest-France et Le Parisien.







