Dans la nuit du 6 décembre 2025, Carhaix, une petite ville du Finistère, a été le théâtre d'une rave-party massive rassemblant plus de 2 000 personnes dans une friche industrielle, un site d'anciennes installations d'Entremont. Selon les rapports de la gendarmerie, l'attrait pour cet événement a attiré des participants de toute la France, prêt à célébrer au rythme des sons électroniques à partir de 1 h du matin.
Des témoins sur place affirment que malgré la présence des forces de l'ordre, qui avaient anticipé l'événement, les festivaliers ont bravé les barrières pour accéder à cet espace propice à la fête. L'endroit, emblématique par son ambiance industrielle, a su créer un cadre insouciant, parfait pour les amoureux de la musique underground.
Des jeunes de toutes régions confondues affluaient tôt le matin, s’éparpillant dans le vaste espace de 9 hectares. Cette soirée, dédiée à la musique techno, a ravi les amateurs, qui sont restés dans une ambiance festive jusqu'à l’aurore. « C'est une manière d'échapper à la réalité », confiait l'un des participants, investissant pleinement dans cette expérience collective.
La gendarmerie, bien que présente, a indiqué qu'elle ne prévoyait pas d'intervention tant que la paix était respectée. Ces rassemblements, bien que souvent controversés, soulèvent des débats autour de la liberté d'expression artistique et de la culture rave, un phénomène qui prend de l'ampleur en France.
Experts et passionnés s'accordent à dire que ces événements sont essentiels pour la scène musicale alternative en France. La France a une riche tradition de rave, et Carhaix, loin d'être une exception, témoigne de cette résilience culturelle. Selon un article publié par Ouest-France, les rassemblements comme celui-ci reflètent un besoin de connexion et d'expression personnelle au sein d'une communauté souvent stigmatisée.







