Le 26 décembre 2025, un incident notable a eu lieu à la centrale nucléaire de Golfech, où une fuite d'eau a été détectée dans le bâtiment du réacteur, signalée comme un événement significatif de sûreté par EDF. Cet incident, classé au niveau 1 sur l'échelle INES, a suscité l'inquiétude des autorités et des experts de la sécurité nucléaire.
À 22h16, une alarme a retenti dans la salle de commandement, indiquant un écoulement d'eau provenant d'une tuyauterie. L'équipe d'exploitation a rapidement identifié que deux vannes, qui devraient être fermées selon les règles de fonctionnement, étaient restées ouvertes, entraînant la fuite. Ce n'est qu'après avoir remis les vannes en position fermée que l'étanchéité a pu être rétablie.
Les analyses ultérieures ont révélé que la fuite avait commencé plus tôt, à 20h35, en raison de la non-fermeture des vannes. Selon EDF, cet incident n'a eu aucune conséquence réelle sur la sécurité des installations. Cependant, la détection tardive d'un non-respect des spécifications techniques constitue une source d'inquiétude pour les autorités compétentes.
La Commission Locale d'Information (CLI) de Golfech a exprimé des préoccupations, demandant des explications supplémentaires sur les causes de cet incident et sur les mesures qui seront mises en œuvre pour éviter que cela ne se reproduise. "Nous suivrons de près l'analyse d'EDF ainsi que l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN)", a déclaré un membre de la CLI.
Alors que des experts en sécurité nucléaire, tels que Jean-Michel Dupont, soulignent l'importance de la vigilance dans le secteur, la question demeure : cette situation met-elle en lumière des failles dans les protocoles de sécurité en place ? À l'heure où la France s'efforce d'améliorer la sécurité de ses centrales, chaque incident est examiné à la loupe par la communauté scientifique et les agences de régulation.







