La Cour administrative d’appel de Toulouse a prononcé, ce mardi, un jugement significatif pour l’avenir de l’autoroute A69. Les juges ont validé les autorisations environnementales, permettant ainsi la reprise du chantier, un soulagement pour beaucoup dans le Tarn. Cette décision a été accueillie avec enthousiasme par le maire de Castres, Pascal Bugis, et plusieurs candidats aux élections municipales de 2026, voyant en cela un tournant décisif pour le désenclavement du territoire.
Pascal Bugis a salué ce jugement comme "la victoire du droit et du bon sens", affirmant que la décision reflète "la ténacité des Tarnais". L’autoroute entre Castres et Toulouse est perçue comme une "Raison Impérative d’Intérêt public majeur", essentiel pour le développement économique de la région. Les élus, les acteurs économiques et les citoyens sont restés solidaires du projet, malgré les obstacles juridiques rencontrés. À travers cette décision, Bugis est convaincu que le bassin de Castres-Mazamet pourra enfin surmonter ses difficultés d’accessibilité.
Un tournant pour le territoire
Xavier Bories, un autre candidat à la mairie, a également exprimé un point de vue optimiste suite à cette décision. Bien qu’il reconnaisse que "l’A69 divise", il souligne que la justice a tranché. Il souhaite que ce chantier puisse voir le jour, en insistant sur l’importance de ce projet pour transformer la mobilité quotidienne des usagers et promouvoir un développement équilibré tout en assurant le respect de l’environnement, en accord avec des réglementations en place.
Pour Guillaume Arcese, également en course pour les élections de 2026, cette décision est "un signal fort pour l’avenir de Castres". Il euphémise que 2026 représentera un nouveau départ pour la ville, avec la confirmation des autorisations légales renforçant un projet attendu depuis longtemps. L’A69 est vue comme un "levier structurant" pour le développement économique, mais Arcese insiste que l’autoroute ne devra pas devenir un objectif en soi, mais plutôt un outil aidant à attirer de nouvelles activités dans la région.
En somme, cette décision de la Cour administrative pourrait marquer le début d’une nouvelle phase pour l’A69, jetant les bases d’un futur plus opérationnel et prometteur pour les habitants du Tarn. Dans un contexte où l’infrastructure est souvent source de querelles, il faudra néanmoins un dialogue constructif entre les parties prenantes pour s’assurer que les préoccupations environnementales et les intérêts économiques trouvent un équilibre.







