Les agriculteurs de la Haute-Garonne maintiennent leur mobilisation en bloquant l'A64 alors que la menace de la dermatose nodulaire contagieuse s'intensifie. Ce lundi 15 décembre, Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, a annoncé sa visite dans la région afin de discuter des mesures à mettre en place pour lutter contre cette crise infectieuse qui touche de plein fouet le secteur agricole.
La situation est grave : après plusieurs cas confirmés d’abattage en Ariège et en Haute-Garonne, de nouvelles exploitations sont suspectées d'être infectées. Des tests sont actuellement réalisés sur ces cheptels, ajoutant une pression considérable sur les agriculteurs déjà en détresse.
Selon les témoignages recueillis, les exploitants craignent pour l'avenir de leur activité. Michel Dupont, éleveur local, a déclaré : "Nous ne saurions accepter de perdre nos animaux sans un soutien adéquat de l'État. Nous avons besoin d'une stratégie claire pour faire face à cette maladie qui menace notre survie." Les experts de la santé animale soulignent l'importance d'une vaccination rapide pour éviter une propagation maximale de la maladie.
En réponse à ces préoccupations, la ministre Genevard a promis un soutien renforcé et un démarrage rapide des campagnes de vaccination : "Nous sommes ici pour aider nos agriculteurs à surmonter cette épreuve. Il faut agir vite et efficacement." Ces paroles résonnent dans une période déjà marquée par l’incertitude économique, accentuée par la situation sanitaire actuelle.
La situation est suivie de près par de nombreuses organisations agricoles et devrait susciter une large attention médiatique dans les jours à venir. La mobilisation des agriculteurs démontre une solidarité face à une difficulté commune, mais également un appel urgent à l'action. Les agriculteurs espèrent maintenant que leur voix sera entendue et que des mesures concrètes seront mises en place pour protéger leur cheptel et leur avenir.







