La rivalité entre l'Ariège et l'Ardèche, bien que géographiquement éloignées de plus de 400 kilomètres, prend une tournure surprenante. Selon La Dépêche, le département de l'Ariège, confronté à une amalgamation fréquente avec son homologue ardéchois, envisage de changer de nom pour se redéfinir et gagner en visibilité.
Ce n'est pas la première fois que cette idée est évoquée ; déjà en 2005, une tentative de changement a été rejetée par le Conseil d'État. Pourtant, la pression semble croissante alors que des voix du secteur touristique suggèrent que le nom "Ariège-Pyrénées" pourrait être une solution pour écarter cette confusion préjudiciable. Les professionnels notent que le succès de l'Ardèche dans le tourisme est incontestable, et nombre d'entre eux estiment qu'un changement pourrait booster leur attractivité.
Un événement marquant a récemment alimenté ce débat : lors de son entrée au gouvernement de Gérald Darmanin, le député ariégeois Laurent Panifous a été décrit dans un article de presse parisien comme un "député ardéchois", une confusion qui a fait réagir les acteurs locaux. Cette gaffe est perçue comme la goutte d'eau qui a déclenché une réévaluation des identités départementales.
Les élus locaux ne sont pas insensibles à cette problématique. En effet, lors d'une récente réunion du Conseil départemental, plusieurs leaders ont mentionné que ce changement de nom pourrait renforcer l'identité régionale et assouplir certaines barrières marketing, facilitant ainsi la promotion des atouts naturels et patrimoniaux de l'Ariège.
Il serait donc intéressant de suivre l'évolution de cette proposition, qui rappelle que la perception géographique peut parfois nuire à la reconnaissance d'un territoire. Comme le dit un expert en marketing territorial, "Dans un monde où l'image prime, il est impératif que chaque région se distingue clairement pour attirer les visiteurs."







