Martine Vassal, candidate soutenue par la droite et le centre pour la mairie de Marseille, a récemment pris la parole pour éclaircir sa position concernant un éventuel partenariat avec le Rassemblement National (RN) lors du second tour des élections municipales. Après une interview jugée ambigüe sur Sud Radio, où elle n'excluait pas cette possibilité, Vassal a tenu à préciser sur BFMTV que, bien qu'elle se refuse à toute "alliance d'appareils", elle se "s'interdit de parler à personne" dans un contexte politique nécessairement interactif.
Elle a souligné qu'il n'est pas inhabituel pour un candidat à la mairie d'engager le dialogue avec divers acteurs politiques, y compris ceux du RN. "C'est une fake-news", a-t-elle déclaré, en désignant Franck Allisio, tête de liste du RN dans le département, comme un "amateur". Vassal a également laissé entendre qu'elle pourrait éventuellement accueillir des membres de la liste RN dans son propre dispositif, en fonction des résultats du premier tour.
Selon les analyses, cela pourrait refléter une tendance plus large au sein des partis politiques, où l'importance de la dynamique locale est souvent confondue avec des enjeux nationaux. "On confond le national et le local", a-t-elle déploré, mettant en avant l'importance des enjeux quotidiens des Marseillaises et Marseillais, plutôt que des discours politiques éloignés des réalités de la ville.
Le contexte actuel est sensible, marqué par des critiques croissantes à l'égard de toute approche qui pourrait être interprétée comme un rapprochement avec l'extrême droite. Des élus comme Benoît Payan, le maire de Marseille, ont exprimé leur indignation, avec des déclarations affirmant qu'une telle alliance serait une honte pour la ville. Sabrina Agresti-Roubache, ancienne secrétaire d'État, a également partagé son incompréhension devant les propos de Vassal.
Dans un climat politique en constante évolution, les prochains jours seront cruciaux pour comprendre comment Martine Vassal et son équipe navigueront dans ces eaux troubles à l'approche des élections. Comme le souligne un analyste en politique locale, "la capacité à former des alliances stratégiques pourrait définir le paysage politique de Marseille pour les années à venir". Les citoyens marseillais, de leur côté, continueront à scruter les choix de leur future maire, pesant leurs impacts sur le quotidien de la ville.







