Le mercredi 3 décembre, les élus de la municipalité de Limoux se sont réunis pour aborder divers sujets importants, allant de la délimitation d'un site patrimonial remarquable à la demande d'une subvention auprès du Fonds Verts pour la prévention des risques d'incendie. Ce conseil s'est tenu dans une ambiance calme, contrairement aux tensions qui avaient marqué la précédente réunion.
Maxime Bot, conseiller municipal pour le Rassemblement National et candidat aux prochaines élections, a soulevé des inquiétudes concernant la clarté d'une note de synthèse, toutefois, les explications fournies par Gilbert Aupin, adjoint au patrimoine, ont permis de restaurer un dialogue constructif.
Les débats ont failli s'enflammer quand Yves Guiraud, conseiller en charge des activités sportives, a pris la parole pour expliquer l'organisation d'une commission qui avait fait l'objet de critiques. Il a confirmé que l'élu qui l'avait remis en question s'est excusé en précisant qu'il était occupé par d'autres obligations. Cela a permis de clore le sujet sans heurts et sans autres commentaires de la part des élus présents.
Les membres du conseil ont ensuite voté sans opposition sur plusieurs projets. Un des points majeurs a été la décision de demander une subvention de 96 000 euros à l'État, dans le cadre du Fonds Vert, pour améliorer la résilience de la commune face au changement climatique. Selon un rapport d'France Bleu, cette aide financière permettra d'investir dans de nouveaux postes d'incendie et des réserves souples, réduisant ainsi le coût pour la commune à 24 000 euros.
Un autre projet examiné concerne l'effacement des lignes électriques sur l'avenue François-Clamens. Grâce à une convention avec le Syndicat Audois d'Énergies et du Numérique (Syaden), une somme prévisionnelle de 258 600 euros sera investie pour le réseau électrique, avec également 16 560 euros pour l'éclairage public. Le conseiller municipal Alain Lapeyre a averti que la réalisation de ces travaux pourrait prendre plus de temps que prévu à cause d'autres chantiers en cours dans la région.
Concernant le projet de site patrimonial remarquable, les élus ont soutenu une proposition de périmètre de classement qui exclut des sites notables tels que Notre-Dame de Marceille et le château de Flandry, afin de conserver une cohésion urbaine. Gilbert Aupin a indiqué que la première église jouit déjà d'une protection, mais qu'une éventuelle autre classification pour le château pourrait être envisagée à l'avenir.
Ces décisions témoignent d'une volonté claire d'améliorer les infrastructures et de protéger le patrimoine à Limoux, tout en se préparant aux défis futurs liés au changement climatique. Selon un article publié par L'Indépendant, la mise en œuvre de ces projets devrait également contribuer à dynamiser l'économie locale.







