Le climat politique à Blois s'est envenimé suite à la décision du maire, Marc Gricourt, de retirer les délégations de trois élus membres du groupe « Blois Naturellement », qui ont choisi de s’abstenir lors du récent vote du budget municipal. Cette sanction, annoncée le 19 décembre 2025, vise Hélène Menou, Sylvaine Borel, Pauline Salcedo et Françoise Beigbeder, qui perdront également leurs indemnités. Comme l’indique un des arrêtés, ces abstentions compromettent la cohésion de l'équipe municipale et ses engagements communs.
Un coup dur pour l’opposition écologiste, déjà affaiblie par des tensions internes. Le chef de groupe, Nicolas Orgelet, conservera pour l'heure son poste de vice-président d'Agglopolys jusqu'au prochain conseil communautaire. Cette décision pourrait avoir des répercussions sur la dynamique politique de la ville, où la rivalité entre les différentes factions s’intensifie. En effet, une proposition de débat public par Malik Benakcha a été faite à Orgelet, soulignant ainsi une volonté de perturber la stabilité du maire sortant.
Les commentaires d'experts politiques sur cette situation divergent. Certains estiment que Marc Gricourt cherche à marquer son territoire face à une opposition croissante, tandis que d'autres soulignent que cette démarche pourrait paradoxalement renforcer la position d'Orgelet. Selon plusieurs analystes, ces sanctions pourraient desservir Gricourt en le présentant comme un leader autoritaire.
Alors que Mars 2026 approche, les enjeux liés aux élections municipales deviennent de plus en plus pressants, et cette crise entre le maire et les écologistes pourrait redéfinir les alliances et les stratégies politiques dans la ville de Blois. Le débat public annoncé pourrait bien être le prélude à une réévaluation des rôles de chacun dans le conseil municipal.







