Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a annoncé le lancement d'une mission d'évaluation du soutien public aux énergies renouvelables, une décision qui suscite de vifs débats politiques. Ce projet, confié à Jean-Bernard Lévy, ancien PDG d'EDF, et Thierry Tuot, ancien directeur général de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), vise à optimiser les soutiens alloués à ce secteur en pleine expansion. Les conclusions devront être rendues dans un délai de trois mois, selon des sources officielles.
Alors que la France se prépare à redéfinir sa stratégie énergétique, le coût public des énergies renouvelables a été récemment évalué à 6,9 milliards d'euros, selon la Commission de régulation de l'énergie. Ce chiffre, bien qu'en légère hausse par rapport aux années précédentes, reste dans un tableau relativement stable au regard des prix de gros fluctuants de l'électricité. Le CRE souligne que ce montant pourrait être influencé par la croissance des volumes d'électricité produite et la dynamique des coûts sur le marché.
D'autres sources d'information, tels que Le Monde, précisent que la tension politique autour de ce sujet est particulièrement vive, avec une fronde des partis de droite et de l'extrême droite. Ce dernier point a été illustré par l'adoption récente d'un moratoire sur les installations d'énergies renouvelables, qui a surpris de nombreux observateurs.
Experts et analystes soulignent que ce revirement politique pourrait freiner l'essor de l'énergie verte en France. Selon un chercheur de l'Institut du développement durable, "l'instabilité des discours politiques peut créer un climat d'incertitude qui nuit à l'investissement". Ainsi, la question du soutien public aux énergies renouvelables devient essentielle non seulement pour la transition énergétique mais aussi pour la cohésion politique à long terme.







