Une tragédie a frappé Pretoria, capitale sud-africaine, le 6 décembre 2025, lorsque des hommes armés ont attaqué un foyer de travailleurs, tuant 11 personnes, dont un enfant de 3 ans. Cet incident a suscité une onde de choc au sein d'une nation déjà abattue par la violence endémique.
La porte-parole de la police, Athlenda Mathe, a confirmé qu'au moins 25 personnes ont été touchées par les tirs, avec 14 blessés hospitalisés. Parmi les victimes, deux adolescents âgés de 12 et 16 ans figurent également. Cette attaque s'est produite dans le township de Saulsville, situé à environ 18 km à l'ouest de Pretoria, et a été décrite par Mathe comme un « incident fort regrettable », la police n'ayant été alertée qu'une heure après le début des tirs.
Ce massacre est l'un des nombreux cas de fusillades de masse qui font la une des journaux africains, comme l'a indiqué Le Monde, soulignant l'urgence de remédier à la criminalité croissante dans le pays. Les citoyens sud-africains vivent dans une peur constante, incités par des réseaux criminels puissants, et beaucoup estiment que des mesures plus strictes doivent être mises en œuvre pour garantir leur sécurité.
Les experts affirment que ce type de violence est alimenté par l'accès facile aux armes à feu, en plus de la corruption endémique au sein des institutions. Les citoyens se mobilisent de plus en plus, manifestant contre l'insécurité grandissante et tentant de se faire justice eux-mêmes, une situation alarmante.
« Ce pays doit choisir son avenir », a déclaré un résident local. Pendant ce temps, le gouvernement est sous pression pour trouver des solutions durables et rétablir la confiance des citoyens.
Le bilan de la violence en Afrique du Sud est accablant : environ 63 personnes sont tuées chaque jour. Cette tragédie récente n'est qu'un exemple supplémentaire de la nécessité cruciale d'action immédiate.







