À Bruxelles, le président Emmanuel Macron a réaffirmé sa position prudente concernant l'accord commercial avec le Mercosur, soulignant que celui-ci ne pouvait pas être signé tel quel. En réponse, Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, a déclaré que bien que cela soit 'un premier point', la vigilance restait de mise.
Les tensions montent alors que certains pays européens avancent pour obtenir un soutien à cet accord de libre-échange, qui, selon des rapports, pourrait être signé dès ce week-end au Brésil. Macron a exprimé ses préoccupations quant aux impacts potentiels sur l'agriculture française, reiterant que 'le compte n'y est pas'. Cette position est partagée par de nombreux agriculteurs qui craignent une concurrence déloyale.
Des experts, comme le sociologue des politiques agricoles Jacques Lévy, estiment que la signature de cet accord pourrait engendrer des conséquences désastreuses pour la filière française. 'Il est crucial de protéger nos agriculteurs tout en incitant à une production durable', a-t-il affirmé à Franceinfo.
Alors que les discussions se poursuivent et que les pressions de la Commission européenne s'accroissent, la France maintient une position ferme, soutenue par l'opinion publique qui reste majoritairement opposée à cet accord en l'état actuel. La mobilisation des agriculteurs, qui prévoient de nouvelles actions de protestation, démontre l'importance de cette question dans le débat public et politique en France.







