Avec l'essor du jeûne intermittent, de plus en plus de personnes cherchent à réévaluer leur rapport à la nourriture. Moins radical et plus accessible que le jeûne prolongé, cette méthode séduit par ses promesses de bien-être et de régénération pour l'organisme.
Qu'est-ce que le jeûne intermittent ?
Contrairement au jeûne traditionnel, qui nécessite plusieurs jours sans nourriture, le jeûne intermittent se concentre sur des périodes de non-alimentation étalées sur des tranches horaires spécifiques. Ces méthodes incluent le jeûne un jour sur deux, le régime 5:2, ou le jeûne de 16 heures, où l'on fixe une période sans prise alimentaire le soir et jusqu'au déjeuner. Pour le Dr Sarah Merran, spécialiste en médecine nutritionnelle, cela permet au système digestif de se reposer et à l’organisme de « se recycler ».
Comment pratiquer le jeûne intermittent ?
- Le jeûne de 16 heures : diner léger et ne pas prendre de petit-déjeuner le lendemain.
- Hydratation continue : privilégier l'eau, bouillons ou infusions pour soutenir l'organisme.
Il est recommandé de rendre cette expérience agréable. Par exemple, enrichir une infusion de fruits frais ou d’herbes médicinales peut rendre le moment plus engageant. Lors de la reprise alimentaire, il est essentiel d'écouter son corps, de commencer par des repas légers et d'éviter les aliments lourds.
Précautions à prendre
Bien que bénéfique pour de nombreux individus, le jeûne intermittent comporte des contre-indications. Il est à éviter pour :
- Les personnes diabétiques ou sous traitement anticoagulant.
- Celles souffrant de troubles alimentaires ou psychologiques.
Pour ceux qui souhaitent incorporer cette pratique dans leur routine, un à deux jours par semaine est une bonne fréquence pour commencer, surtout après des excès alimentaires.
En somme, le jeûne intermittent présente une méthode moderne d’adapter notre alimentation pour améliorer notre bien-être. Toutefois, il est crucial de respecter son corps et d'écouter ses besoins tout au long du processus.







