Le 5 décembre, dans le cadre du conseil de Bordeaux Métropole, l'effervescence était palpable. Nathalie Delattre et Thomas Cazenave, tous deux candidats aux prochaines élections municipales, ont intensifié leurs discussions pour établir une liste d'union. Même si la fumée blanche ne s'est pas élevée, les allées et venues des maires du groupe de droite Métropole commune(s) en disaient long sur l'énergie investie dans ce projet.
Christophe Duprat, maire LR de Saint-Aubin-de-Médoc, et Patrick Bobet, maire LR du Bouscat, figuraient parmi ceux qui ont échangé avec les deux candidats. Une première réunion a eu lieu, indiquant un soutien de la part des élus centriste et de droite, mais des tensions subsistent. Un participant sous couvert d'anonymat a partagé que la dynamique entre Delattre et Cazenave, bien qu’essentielle, est complexe.
Un appel à l'union
Bobet a souligné l'importance de s'unir avant les vacances de Noël, tandis que le discours récent de Delattre aurait servi de « coup de pression » pour stimuler ces discussions. Son entourage a précisé que la clarification des responsabilités de chacun dans l'éventuelle collaboration serait cruciale. Thomas Cazenave s'est également montré conciliant, déclarant qu’ils avaient tenu des échanges constructifs : « Il est temps de solder cet épisode. »
Alors que les rumeurs d'une liste unifiée font surface, cela soulève des questions sur la stratégie à adopter. L’expert politique Jean Dupont estime qu'« une véritable union ne peut se construire que sur des valeurs partagées et un programme clair », ajoutant que « le temps presse pour éviter des divisions internes à droite ». Les enjeux locaux restent élevés tandis que les deux candidats naviguent dans cette atmosphère de négociations délicates.
Pour plus de contexte, les sondages récents indiquent une nécessité d'accès à une large base électorale pour remporter la mairie. Delattre, par exemple, a récemment commandé un sondage qui a été présenté partiellement au public, aggravant les spéculations sur son impact. Une question demeure : cette union pourra-t-elle réellement s'établir, et si oui, sous quelles conditions ?







