La Bourse de Paris a terminé stable ce lundi, enregistrant une légère baisse de 0,08%, sous un climat d'attentisme dominant. Les investisseurs semblent suspendus aux décisions de la Réserve fédérale américaine, programmées pour mercredi soir, avec l'espoir d'une baisse des taux directeurs.
L'indice phare, le CAC 40, a clôturé à 8.108,43 points, en recul de 6,31 points. À titre de comparaison, vendredi dernier, l'indice avait également montré une stabilité, fermant à 8.114,74 points. Sur la semaine, le CAC a enregistré une légère baisse de 0,10%. Patrick O'Hare, analyste chez Briefing.com, souligne que la réunion du comité monétaire de la Fed (FOMC) sera l'événement majeur à suivre cette semaine.
Les investisseurs anticipent une nouvelle réduction des taux d'intérêt de 0,25 point, qui marquerait une troisième détente consécutive, plaçant les taux dans la fourchette de 3,50% à 3,75%. Toutefois, les regards seront également rivés sur les déclarations de Jerome Powell, président de la Fed, et sur les prévisions économiques pour l'année à venir.
Un seul fait marquant a capté l'attention lors de cette séance : les chiffres du commerce chinois pour novembre. Selon les données fournies par l'administration des Douanes, les exportations chinoises ont enregistré une hausse de 5,9% par rapport à l'année précédente, un résultat meilleur que les prévisions qui tablaient sur une augmentation de 4%. Cependant, les exportations vers les États-Unis ont affiché une chute de 28,6%, signalant des tensions persistantes dans les relations commerciales.
En parallèle, les importations ont seulement progressé de 1,9% sur un an, en-dessous des attentes qui établissaient une hausse de 3%. Ce chiffre témoigne d’une certaine atonie de la consommation intérieure chinoise, souligne l'économiste Sophie Cœuré dans une analyse récente.
Concernant les valeurs, le géant des cosmétiques L'Oréal a subi une baisse de 1,99%, clôturant à 365,35 euros, suite à l'annonce de l'acquisition de 10% supplémentaires du laboratoire suisse Galderma, portant sa participation totale à 20%. En revanche, le constructeur aéronautique Airbus a vu son action progresser de 0,70% à 198,08 euros après avoir finalisé l’acquisition de plusieurs sites de son partenaire américain Spirit AeroSystems, consolidant ainsi son contrôle sur la chaîne de production d’avions.
Ainsi, alors que le marché parisien se montre quelque peu atone, les yeux restent rivés sur la Fed, les actions du gouvernement américain et l’évolution des relations commerciales internationales, qui pourraient redéfinir les perspectives économiques à venir.







