Au cœur d'un procès qui défraie la chronique, l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier se retrouve accusé de 30 empoisonnements de patients, dont 12 mortels, survenus entre 2008 et 2017 dans deux cliniques de Besançon. La décision des jurés est attendue le 19 décembre et pourrait lui valoir la réclusion criminelle à perpétuité.
Cette semaine, la cour a entendu la famille de l'accusé, où chaque membre - parents, ex-femme, fille aînée, frères et sœurs - a fermement exprimé sa conviction d'une innocence sans faille. Selon France Info, les témoignages se sont succédé au tribunal, soulignant le soutien indéfectible qu'ils apportent à Péchier.
Marc Péchier, frère cadet de l'accusé, a partagé ses propres doutes au début du procès, mais a ensuite révélé le résultat réconfortant d'une discussion avec Frédéric, ce week-end. Il a énoncé avec émotion :
"J'en ai marre, bon sang, dis la vérité !"En réponse, Frédéric aurait pleuré et révélé :
"Devant moi, j'ai vu un homme… J'ai vu son âme… Il ne mentait pas. Je lui ai fait jurer sur ses enfants. Il est innocent."
La question de l'innocence ou de la culpabilité de Péchier a suscité de vifs débats tant au sein du juré qu'à l'extérieur du tribunal. Les experts médicaux interrogés par Le Monde ont mis en avant la complexité des preuves, affirmant que le verdict dépendra principalement des éléments matériels rassemblés par l'enquête. Un psychologue a également noté que la dynamique familiale pourrait jouer un rôle crucial dans la perception que les jurés auront de l'accusé.
En attendant, la tension est palpable. Les plaidoiries finales et le réquisitoire sont les prochaines étapes clés de ce procès très médiatisé. Les témoins continuent de mettre en lumière le personnage de Frédéric Péchier, qui, selon eux, serait loin d'un individu capable de tels actes.







