Le président Emmanuel Macron s'est exprimé récemment sur la situation préoccupante de Christophe Gleizes, journaliste français condamné à sept ans de prison en Algérie pour "apologie du terrorisme". Cette condamnation a été confirmée en appel et a suscité une onde de choc au sein de la communauté journalistique.
Lors d'une visite d'État en Chine, Macron a qualifié le jugement de "très excessif" et "injuste", soulignant son empathie pour Gleizes et sa famille. "C'est un signal inquiétant pour la presse. Nous devons absolument trouver une issue favorable à cette situation", a-t-il déclaré, faisant écho à l'inquiétude grandissante tant au sein de la France qu'à l'international.
Christophe Gleizes, âgé de 36 ans, est en détention depuis juin après avoir couvert le football en Algérie, notamment le club de la Jeunesse sportive de Kabylie. Des organisations comme Reporters sans frontières ont également exprimé leur soutien, affirmant que cette condamnation pourrait avoir un effet dissuasif sur les journalistes couvrant des sujets sensibles dans des pays où la liberté d'expression est menacée.
La mère de Gleizes, Sylvie Godard, a également exprimé son désespoir et son attente de rencontrer le président français pour discuter des prochaines étapes à envisager. "Nous avons besoin de son aide pour envisager des options qui pourraient conduire à sa libération", a-t-elle déclaré lors d'une interview sur RFI.
Cette situation met en lumière la fragilité de la liberté de la presse en Algérie, où les journalistes sont souvent confrontés à des risques importants. Jacques Follorou, journaliste pour Le Monde, commente que "ce cas est révélateur d'un climat de plus en plus hostile aux voix critiques dans la région". L'Elysée a promis de continuer à œuvrer pour la libération de Gleizes, mettant ainsi la pression sur les autorités algériennes.







