Alors que l'angoisse persiste en Gaza, le gouvernement israélien doit se prononcer sur l'entrée des médias étrangers dans la région ce jeudi. Dans ce contexte de guerre, une vingtaine de jeunes Palestiniens se forme au journalisme grâce aux ONG Super Novae et Frontlines for Peace. L'objectif : apprendre à narrer la réalité brutale qu'ils vivent quotidiennement.
Le sort de la presse internationale à Gaza demeure incertain, alors que des centaines de journalistes ont perdu la vie, notamment Mahmoud Wadi, un photographe tragiquement décédé à Khan Youness suite à une frappe aérienne. Ce chiffre alarmant, plus de 226 journalistes tués depuis octobre 2023, fait de ce conflit l’un des plus meurtriers pour les professionnels de l’information, selon la Fédération internationale des journalistes.
Malgré cette situation désolante, l'initiative de formation pour ces jeunes aspirants journalistes est un lueur d'espoir. «Chaque récit compte», déclare un des formateurs de Super Novae. Les participants apprennent non seulement les techniques du métier, mais aussi l'importance de porter la voix de ceux qui souffrent en silence. Cette journaliste en devenir ajoute : « Nous voulons dénoncer les injustices et faire entendre notre peuple au monde entier».
Les médias locaux, souvent étouffés par les restrictions, trouvent une nouvelle énergie grâce à cette relève. Comme l'indique un article de France 24, ces formations offrent un tremplin vital pour les nouvelles générations, permettant aux Gazaouis de raconter leurs histoires, de partager leurs luttes et, peut-être, de rétablir un certain équilibre dans le discours dominant.
Les ONG impliquées espèrent que ces journalistes, une fois formés, pourront continuer à développer un récit riche et nuancé de la réalité en Gaza, un récit souvent omis par les narrations extérieures. Le défi reste immense, mais ces jeunes portent en eux une promesse de changement.







