Actuellement aux États-Unis, le moral des diplomates est au plus bas. Depuis le retour de Donald Trump, le Département d'État, équivalent du Quai d'Orsay en France, semble inactif. La direction pris par Trump privilégie les affaires concrètes au détriment des subtilités géopolitiques. Les diplomates se voient réduits à des rôles de figurants lors d'événements mondains, plutôt que de véritables acteurs sur la scène internationale.
Pour le président américain, la diplomatie est avant tout une question de contrats. Ainsi, lorsqu'il s'agit de trouver des solutions à des conflits, comme la guerre en Ukraine, Trump fait appel à ses proches, Steve Witkoff, un promoteur immobilier, et son gendre Jared Kushner. Ces figures peu familières avec les rouages diplomatiques sont envoyées à Moscou, avec l'espoir d'établir un dialogue avec Vladimir Poutine. Witkoff, qui a déclaré que Poutine n'était « pas un mauvais type », est donc parti à la rencontre d'un leader aguerri dans l'art de la négociation.
Cette rencontre a abouti à une absence de résultats concrets. Aucune avancée n'a été rapportée, comme l'a relayé un conseiller de Poutine, qui a déclaré : « Aucune solution de compromis n'a été trouvée. » Même les diplomates expérimentés auraient probablement rencontré des frustrations lors de telles négociations. Cependant, des experts en géopolitique possèdent des compétences essentielles pour naviguer ces discussions complexes sans se faire berner, comme l'explique fraternellement un ancien diplomate français dans un entretien avec Le Monde.
Ce contexte met en lumière la nécessité d'une expertise diplomatique solide dans un monde où les enjeux géopolitiques se complexifient. Les petits chocolats offerts par les ambassades ne sauraient remplacer des négociations sérieuses et réfléchies. Les événements récents montrent que la diplomatie moderne exige une préparation minutieuse et une connaissance approfondie des relations internationales, éléments souvent négligés au nom du pragmatisme.







