Costco, le géant américain des supermarchés, a récemment déposé une plainte auprès du Tribunal de commerce international, contestant les droits de douane imposés par l'ancienne administration Trump. Selon le groupe, ces surtaxes sont non seulement injustes mais également illégales, et Costco exige un remboursement des montants déjà versés au fisc américain.
Cette action en justice, enregistrée le 28 novembre, intervient dans un contexte où plusieurs États et entreprises, y compris des filiales américaines de multinationales, ont déjà contesté ces décisions. Le tribunal a déjà statué dans le passé en faveur des plaignants, tandis que la question de la légitimité de ces droits de douane reste sujette à l'examen par la Cour suprême, qui a montré des signes de scepticisme lors d'une audience en novembre (source: Le Monde).
Howard Lutnick, secrétaire au commerce, a exprimé sa confiance dans le fait que le gouvernement pourrait maintenir ces droits de douane, affirmant qu'il existe d'autres moyens législatifs pour les réinstaurer. Dans une déclaration, il a précisé : « Si quelqu'un vient pour demander de l'argent, je le comprends, mais ça n'arrivera pas. »
Cependant, de nombreuses entreprises, incluant des poids lourds comme Toyota, ont lancé des actions similaires, tandis que Costco se distingue comme le plus grand groupe américain à porter cette affaire devant les tribunaux. Ce conflit ne touche pas seulement Costco, mais a aussi des implications significatives pour des milliers d'autres entreprises qui se battent contre ces surtaxes.
Les droits de douane, qui ont été conçus pour renforcer la position commerciale des États-Unis, demeurent controversés. De nombreux analystes suggèrent qu'une décision négative de la Cour suprême pourrait profondément modifier le paysage commercial américain, comme l'affirme Jean-Claude Juncker, ancien président de la Commission européenne, qui a qualifié ces mesures de « protectionnisme déguisé ».
Alors que Costco continue de défendre son cas, l'avenir des droits de douane et leur impact sur l'économie pourrait être redéfini dans les mois à venir.







