Aujourd'hui, le procès en appel de Christophe Gleizes débute à Alger. Ce journaliste français, actif dans des médias tels que "Society" et "So Foot", a été arrêté en mai 2024. Les autorités algériennes l'accusent d'apologie du terrorisme, une accusation qu'il a toujours niée. En première instance, il avait été condamné à sept ans de prison.
Maxime Gleizes, le frère de Christophe, décrit la situation de sa famille. "Nous restons prudents mais plutôt optimistes. Cela fait un an et demi que nous essayons de comprendre la tournure des événements. Il y a des signes encourageants, mais il est difficile de dire si cela se traduira par sa libération immédiate."
La libération de Boualem Sansal inspire l'entourage de Gleizes
Passionné de football, Gleizes a été arrêté alors qu’il réalisait une enquête sur le club de foot de Tizi Ouzou, dont certains dirigeants sont connus pour leur militantisme indépendantiste kabyle. Ce contexte soulève des interrogations sur les motivations réelles de son arrestation. Son avocat, Emmanuel Daoud, partage son espoir : "Christophe est déterminé à défendre son innocence et montre un courage admirable".
La récente libération de l’écrivain algérien Boualem Sansal, après une détention similaire, alimente les espoirs autour de ce procès. Les proches de Gleizes espèrent que ce geste d’apaisement préfigure une évolution positive pour leur situation. Comme l’indique Thierry Oberlé, rédacteur en chef à "Le Figaro", "la dynamique de libération de figures culturelles pourrait influencer la justice dans ce genre de cas, qui est souvent entaché d’une forte politisation".
Les observateurs des droits humains, tels que l'organisation Reporters Sans Frontières, continuent de suivre de près cette affaire. Ils soulignent l'importance de protéger la liberté de la presse et mettent en avant la nécessité d'un climat favorable à l'exercice du journalisme en Algérie.







