Lors d'une réunion de cinq heures qui s'est tenue récemment, le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff ont engagé un dialogue sur la crise en Ukraine, marquée par des tensions persistantes. Le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a qualifié cette rencontre d''utile', bien que les deux parties n’aient pas réussi à trouver un 'compromis' sur les territoires occupés par la Russie.
Dans un contexte où les Européens sont accusés par Poutine de vouloir entraver les efforts américains pour mettre fin au conflit, l'absence d'accord sur les territoires en question met en lumière les enjeux complexes auxquels les diplomates doivent faire face. Comme le note le quotidien Le Monde, les discussions restent cruciales, car elles permettront de construire des ponts ou d'accentuer les divergences.
Ouchakov a ajouté qu''il reste encore beaucoup de travail' à accomplir pour parvenir à un véritable accord. Malgré des avancées dans certains domaines, d'autres sujets de préoccupation ont suscité des critiques, soulignant ainsi la nécessité d'une coopération continue entre les deux nations. Cette dynamique est également renforcée par les opinions d'experts, comme celles de Philippe Ernan, analyste des relations internationales, qui avertissent que tout compromis durable sera difficile à atteindre sans concessions des deux côtés.
Les discussions entre Moscou et Washington semblent donc s’inscrire dans une tendance plus large, où le dialogue est possible mais complexe, et où les véritables intérêts en jeu risquent de rester flous. Ceci renforce l'idée que, tant que les tensions ne se dénoueront pas, les discussions resteront une étape cruciale, mais peut-être insuffisante, vers une solution durable aux conflits en Ukraine.







