Au terme d'un procès qui a captivé l'attention publique, David Bon, un Montlouisien de 33 ans, a été reconnu coupable de « violences avec arme ayant entraîné une infirmité permanente » lors d'une audience qui s'est tenue le 2 décembre 2025. Ce jugement a été prononcé par la cour criminelle d’Indre-et-Loire.
Les événements remontent au 8 septembre 2023, lorsque David Bon aurait tiré depuis son véhicule, une Peugeot 208, blessant gravement deux jeunes hommes, dont l'un, Mattéo, a perdu la vision de son œil droit et risque d’y perdre également son autre œil. L’arme, un fusil de chasse, n’a jamais été retrouvée, mais les preuves accumulées ont conduit à une décision de culpabilité.
Les magistrats se sont basés sur des témoignages « constants et concordants » de victimes et témoins, ainsi que sur des éléments comme l’état de colère de l’accusé, des communications sur son téléphone portable, et même des munitions retrouvées dans son véhicule. Selon un rapport du Parisien, cette violence a causé un choc dans la communauté locale.
L'avocat de la défense, Maître Germain Yamba-Tambikissa, a plaidé pour l'acquittement, insistant sur le fait que son client avait été désigné « par la clameur publique » avant même que les faits ne soient totalement établis. « Vous devez vous laisser guider par le doute raisonnable », a-t-il déclaré aux juges.
Enfin, la cour a imposé une peine supplémentaire, interdisant à David Bon de détenir une arme pendant quinze ans et de contacter les victimes pendant trois ans. Ce procès a soulevé de nombreuses questions sur la légitimité des témoignages et l'impact de la pression sociale, comme le souligne un article de France Info.







