Dans un incident troublant survenu à l'École nationale de police de Nîmes, un migrant pakistanais en situation illégale a été interpellé après avoir pénétré dans l'enceinte de l'établissement et proféré des menaces de mort, rapporte Midi Libre. L'individu, âgé de 30 ans et visiblement en état d'ébriété, a été arrêté le 18 novembre à 22 heures après avoir profité de l'arrivée d'une voiture pour accéder à l'école.
Les élèves gardiens de la paix ont agi rapidement en alertant le commissariat local. En garde à vue, le suspect a tenu des propos alarmants en anglais, déclarant : 'Je suis ici pour vous tuer', tout en mimant un geste inquiétant. De plus, il a ajouté : 'La France sera comme l'Afghanistan.' Ces menaces ont suscité une inquiétude considérable parmi les forces de l'ordre.
Alors qu'il se défendait par l'intermédiaire d'un traducteur, le migrant a indiqué qu'il ne se souvenait de rien et se décrivait comme une personne pacifique. Cependant, l'avocat des policiers parties civiles, Me Jean-François Corral, a souligné que les gestes et les propos du prévenu étaient sans équivoque, ajoutant : 'C'était clairement dirigé vers les policiers.' Cette vision de l'incident reflète une préoccupation croissante concernant la sécurité des agents de l'ordre.
Le procureur a demandé une peine de huit mois de prison avec sursis, assortie d'une obligation de soins pendant deux ans. Selon la magistrate, bien que l’alcool puisse avoir altéré son comportement, les menaces proférées demeurent des faits graves. Elle a noté : 'Même si nous sommes dans un contexte d’alcoolisation.'
Ce cas soulève des questions importantes sur la sécurité dans les établissements de formation des forces de l'ordre en France. Les incidents de ce type mettent en lumière les défis que doivent relever les autorités pour garantir la sécurité de leurs installations. Les experts s’accordent à dire que des mesures renforcées pourraient être nécessaires pour prévenir de tels événements à l'avenir. Alors que la France continue de faire face à des enjeux complexes liés à l'immigration et à la sécurité, ce type d'incident ne fait qu'accentuer les tensions déjà présentes.







