Le gouvernement a récemment proposé d'introduire une taxe sur les boissons sucrées dans le but de lutter contre l'obésité croissante qui affecte une grande partie de la population. Dr Laurent Chevallier, médecin consultant en nutrition associé au CHU de Montpellier, exprime son approbation pour cette initiative.
Des raisons déclarées de soutenir la taxe
Selon Dr Chevallier, la taxation des sodas est une étape dans la lutte contre ce qu'il appelle les « marqueurs de la malbouffe ». Il souligne que ces boissons sont liées à une montée des maladies métaboliques, comme l'obésité, préoccupant pour la santé publique. En instaurant cette taxe, le gouvernement viserait à encourager une meilleure hygiène alimentaire au sein de la société.
Le médecin ajoute qu'en plus de leur forte teneur en sucre, certaines canettes contiennent des éléments nuisibles comme le bisphénol A, un perturbateur endocrinien. Cela renforce l'argumentation en faveur d'une réduction de la consommation de ces boissons, notamment chez les enfants.
Une consommation à surveiller
Dr Chevallier insiste sur l'importance de limiter la consommation de sodas chez les enfants. Selon lui, ces boissons doivent rester exceptionnelles dans leur régime alimentaire. Il met en avant le fait que les enfants en surpoids, qu'il reçoit en consultation, consomment souvent ces boissons sucrées, exprimant ainsi la nécessité d'un retour à des habitudes plus saines, comme boire davantage d'eau.
Questions sur des produits similaires
En dépit de certaines critiques, le Dr Chevallier explique que ce pas vers la taxation des sodas pourrait ouvrir la voie à d'autres mesures à l'avenir. Bien qu'il reconnaisse qu'une taxe sur les barres chocolatées pourrait suivre, il préconise d'abord de se concentrer sur les boissons gazeuses, dont l'effet sur la santé est largement reconnu.
Concernant l'exclusion des boissons édulcorées de cette mesure, il regrette que celles-ci ne soient pas taxées, car divers édulcorants, comme l'aspartame, soulèvent des préoccupations. À cet égard, il appelle à une transparence accrue dans les études sur ces ingrédients avant de définir des normes de consommation.







