Onze ans après la mystérieuse dispariton du vol MH370 de Malaysia Airlines, le gouvernement malaisien a décidé de reprendre les recherches de l'appareil. Les opérations débuteront le 30 décembre 2025, marquant un tournant dans cette énigme qui hante les esprits depuis 2014.
Le vol MH370, disparu le 8 mars 2014, transportait 239 passagers et membres d'équipage entre Kuala Lumpur (Malaisie) et Pékin (Chine). Malgré de nombreuses tentatives de recherche, l'épave reste introuvable. Le ministère malaisien des Transports a annoncé que les nouvelles recherches se concentreront en eaux profondes et seront menées par la société américaine Ocean Infinity, qui avait déjà entrepris des prospections infructueuses par le passé.
Des recherches qui n'ont jamais abouti
Les premières investigations avaient été lancées rapidement après la tragédie, mais elles n'ont pas donné de résultats. L'Australie, qui a aussi coordonné des efforts pendant plusieurs années, n'a pas réussi à localiser l'avion. Des experts comme l'ingénieur en aviation David Gallo, cité par Le Monde, estiment que le drame souligne les lacunes dans les technologies de traçage des aéronefs modernes et la nécessité d'améliorer les protocoles de recherche.
Après l'échec des recherches précédentes, Ocean Infinity a été engagé en 2018 pour une nouvelle exploration, mais là encore, sans succès. La société a interrompu ses opérations à l'été 2025 en raison des conditions climatiques défavorables. Néanmoins, le gouvernement malaisien, déterminé à résoudre cette énigme, a décidé de redémarrer les opérations, ciblant des zones jugées prometteuses pour la localisation de l’appareil.
Cette nouvelle initiative pourrait relancer l'espoir pour les familles des victimes qui attendent depuis si longtemps des réponses. Des chercheurs et des analystes ont émis des hypothèses sur les causes possibles de la disparition du vol, allant des défaillances mécaniques aux théories plus controversées. Les avancées technologiques dans la recherche sous-marine pourraient contribuer à une meilleure chance de succès cette fois-ci.
En espérant que cette opération contribuera à apporter des réponses et, espérons-le, à clôturer un chapitre douloureux de l’aviation moderne.







