À trois mois des élections municipales prévues les 15 et 22 mars, les candidats à la mairie de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) prennent la parole sur les réseaux sociaux. Avec quatre listes en compétition, les débats font rage autour de plusieurs thèmes clés.
Parmi les principales propositions, Violaine Lucas, tête de la liste Ensemble soyons Saint-Nazaire, qui rassemble des écologistes, des insoumis et des communistes, a déclaré ne pas vouloir cumuler les mandats. Si vous m’élisez maire, je ne serai pas présidente de Saint-Nazaire Agglomération
, a-t-elle affirmé, soulignant son engagement pour un partage du pouvoir
. Cette promesse vise à promouvoir une gouvernance collective, loin des pratiques jugées trop centralisées.
Les questions de l'environnement et des liaisons maritimes sont également au cœur des préoccupations des candidats. À ce sujet, le spécialiste en mobilité urbaine, Jean-Pierre Morin, a déclaré dans une interview à Le Monde : Il est crucial d'améliorer les transports maritimes pour faciliter les échanges et réduire l'empreinte carbone de notre ville.
Le budget municipal est un autre point de tension, chaque candidat cherchant à présenter une vision financière viable. Alors que certains prônent des investissements massifs, d'autres souhaitent une gestion plus sobre. Notre ville a besoin d'infrastructures solides, mais pas à n'importe quel prix
, a déclaré un membre d’un des partis d'opposition.
Avec un scrutin qui approche, les électeurs de Saint-Nazaire seront attentifs à ces propositions et critiques, déterminants pour l'avenir politique de la ville.







