Lors du dernier comité syndical du Sivu chenil-fourrière, qui s'est déroulé à Roumagne, une proposition d'augmentation de la cotisation par habitant a été soumise. La présidente, Audrey de Brito, a proposé une hausse de 3 centimes, portant la contribution à 1,70 € en 2026. Ce sujet, potentiellement délicat, a été abordé sans heurts, contrairement aux débats houleux des réunions précédentes.
La Ville d'Agen a voté contre cette augmentation, affirmant sa volonté de confier la gestion du chenil-fourrière à une structure privée via une Délégation de Service Public. Cette décision est d'autant plus significative, car Agen avait déjà exprimé son refus l'année passée face à une hausse de 50 % demandée pour compenser l'inflation et financer la réhabilitation du site. Les experts en gestion des services publics soulignent que la question des financements doit être traitée de manière à éviter une pression financière supplémentaire sur les communes.
Au 31 octobre, 796 animaux, comprenant 357 chiens et 439 chats, ont été pris en charge par le chenil-fourrière. Bien que le taux d'euthanasie ait diminué, la nécessité d'économies et de mesures efficaces reste une priorité. Audrey de Brito souligne que de nombreuses économies ont été réalisées à travers divers postes de dépenses, incluant la gestion des ressources humaines et des abonnements. Elle est aussi confiante quant au vote du budget prévu pour le 28 février 2026.
D'autres sources, telles que Sud Ouest, font état d'une préoccupation croissante concernant la gestion des animaux errants et la viabilité financière des services de fourrière. L'avenir du chenil sera probablement déterminé par la réponse des nouvelles instances compétentes, lors des mandatures à venir. Alors que des changements importants se profilent, les opinions des élus et de la communauté locale joueront un rôle clé dans les décisions futures.







