Le 9 décembre a été marqué par une série d'événements retentissants en France, à commencer par les propos controversés de Brigitte Macron. Lors d'une sortie, l'épouse du président a qualifié certaines militantes féministes de "sales connes". Cette affirmation a suscité une onde de choc, transformant une insulte en cri de ralliement sur les réseaux sociaux pour dénoncer les violences sexistes. Comme l'a rapporté Le Monde, ces mots ont plongé le débat féministe dans une nouvelle dynamique.
La situation politique s'est également tendue avec la proposition du Rassemblement National de réouvrir les maisons closes. Le parti d'extrême droite estime que cette mesure permettrait de "sécuriser" les travailleuses du sexe et de lutter contre le trafic. Cependant, cette position divise même à l'intérieur du RN, et de nombreuses associations, comme l'ADTS, s'opposent fermement à tout retour à la légalisation de la prostitution, plaidant plutôt pour des droits et des protections suffisants.
Enfin, la ville de Paris est en émoi après qu'une vidéo choquante a fait surface, montrant un enfant de 8 ans rasé à la suite d'une prétendue punition dans un foyer pour mineurs du 13e arrondissement. Le scandale a conduit au remplacement immédiat de l'équipe éducative, tandis que la mairie a encouragé la mère de l'enfant à porter plainte. Les services de protection de l'enfance ont été alertés, et une enquête judiciaire a été ouverte pour examiner ces faits d'une extrême gravité.
De nombreux experts et défenseurs des droits de l'enfant soulignent que de telles méthodes ne peuvent être tolérées dans un État de droit. L'horreur de cette situation met en lumière des lacunes dans les pratiques éducatives et la nécessité d'une réforme urgente dans les structures d'accueil pour mineurs.







