À Châteaubriant, au cœur de la Loire-Atlantique, les gendarmes s’engagent activement dans la recherche de personnes disparues, un défi qui occupe une place essentielle dans leur quotidien. Ces interventions, qui surviennent jusqu'à deux fois par semaine, font partie de leur mission de sécurité et de protection des citoyens.
La capitaine Line Robin et le commandant Julien Balitch, en charge de la compagnie de gendarmerie de Châteaubriant, ont récemment partagé leurs réflexions sur ce sujet, souvent méconnu du grand public. Selon leurs déclarations, la recherche des disparus représente le troisième type d’intervention le plus fréquent, juste après les accidents de la route et les cambriolages.
Entre janvier et novembre 2025, près de 374 alertes de disparition ont été enregistrées, une statistique alarmante qui fait écho aux 459 interventions notées en 2024. Dans la majorité des cas, il s'agit de personnes en détresse psychologique, souvent aux prises avec des idées suicidaires ou des épisodes dépressifs.
Les gendarmes œuvrent non seulement à retrouver ces individus, mais également à établir un lien de confiance avec les familles, un aspect crucial dans le processus de recherche. Les experts s’accordent à dire que l’empathie et la communication sont essentielles pour aider les proches à vivre cette épreuve, comme le souligne un rapport de France 3.
Les autorités locales travaillent aussi en synergie avec les élus et des associations, créant ainsi un réseau de soutien pour les familles touchées. Ce modèle pourrait inspirer d'autres régions en France, où la problématique des disparitions reste tout aussi préoccupante.
La coopération entre la gendarmerie et la communauté est plus que jamais essentielle. Le travail des gendarmes, souvent réalisé dans l’ombre, mérite d’être mis en lumière, tant il est vital pour la sécurité et le bien-être de tous.







