Dans la nuit du 8 au 9 décembre, l'armée israélienne a mené une opération militaire significative, frappant des installations liées au Hezbollah au sud du Liban. Ces attaques, rapportées par l'agence de presse libanaise ANI, se sont concentrées sur des zones comme Jbaa, située à environ quarante kilomètres de la frontière israélo-libanaise. Plusieurs habitations auraient été endommagées durant ces frappes.
Selon les déclarations officielles de Tsahal, les attaques ont visé des infrastructures militaires précises. L'armée a annoncé avoir détruit des sites de lancement et des complexes d'entraînement utilisés par le Hezbollah, baptisé 'force Radwane' - une unité réputée pour sa formation d’élite. En outre, des champs de tir et d'autres installations militaires auraient également été ciblés, dans une volonté manifeste de réduire la capacité d’action du groupe islamique libanais.
Malgré un cessez-le-feu établi en novembre 2024, les frappes israéliennes demeurent régulières, suscitant une série de préoccupations parmi les observateurs internationaux. Des experts militaires signalent que ces actions font partie d'une stratégie israélienne plus vaste pour contrer la réarmement du Hezbollah, une activité que l'État hébreu considère comme une menace immédiate pour sa sécurité.
Dans ce contexte tendu, le Netanyahu a évoqué une possible intensification des opérations au Liban. La communauté internationale suit de près ces développements, alors que des voix s'élèvent pour appeler à une résolution pacifique du conflit. Cela souligne l'importance cruciale d'un dialogue ouvert entre les parties concernées, essentiel pour un retour durable à la paix dans cette région fragile.







